Yannick Bestaven et Maître CoQ V remettent le cap sur la Vendée
29 mai 2024
Mercredi 29 mai , départ de la transatlantique New York – Vendée Les Sables d’Olonne, Yannick Bestaven est impatient de reprendre la barre de son IMOCA Maitre CoQ V pour se confronter à nouveau à ses copain(e)s skippers. Une dernière course avant de s’élancer sur le Vendée Globe le dimanche 10 novembre, dont il détient le trophée de l’édition 2021.
Si Yannick Bestaven a préparé activement le départ de cette nouvelle transatlantique, il n’en a pas oublié pour autant de profiter du “rêve américain”. Après avoir participé à un shooting grandeur nature pour l’organisation de course, dans les rues new-yorkaises, il a assisté avec son équipe à un concert des Rolling Stones. Des expériences uniques pour repartir à bloc et l’objectif de poursuivre sa préparation en vue du Vendée Globe.
Comment vas-tu et comment va le bateau, un mois après The Transat CIC ?
Physiquement, je suis en pleine forme. Le bateau est nickel, structurellement il va bien, on n’a pas abîmé de voiles, tout va bien. Le bateau est prêt à repartir. La transat s’est bien passée, j’ai pu être aux avant-postes. Naviguer en course est de toutes façons la meilleure manière de s’entraîner. Le bateau commence à être bien optimisé et c’est très bon signe pour les prochaines courses et notamment le Vendée Globe.
Comment appréhendes-tu ce retour vers la Vendée ?
Je suis content de faire cette course en sens inverses et de ramener le bateau en France. C’est la deuxième partie de notre préparation pour le Vendée Globe. Normalement, nous devrions avoir des conditions météos intéressantes pour tester plein de choses. Je suis très content de repartir en compétition et de pouvoir continuer à m’entraîner et à performer en solitaire. Il va y avoir une grosse concurrence. Le plateau est très relevé sur cette transat retour, avec de très bons bateaux et de très bons skippers. L’objectif est de tout donner pour faire le mieux, être à ma place, aller le plus vite possible… et avoir le moins de bateaux devant moi…
Quelles seront les grandes différences par rapport à la transat aller ?
La route sera sans doute moins nord. Les conditions vont être différentes. Les conditions devraient être plus maniables et moins engagées. Je trouve ça très bien car ça va nous permettre de tester différentes choses sur le bateau dans des autres allures. En revanche, ça risque d’être compliqué, très aléatoire et très stratégique car ce n’est pas très clair sur l’Atlantique. A priori ce devrait être un peu plus long que l’aller (8 jours, 18 heures, 38 minutes et 16 secondes pour Yannick). Il me tarde d’être sur le bateau pour régater contre les copains. Je suis très impatient.
Une arrivée aux Sables d’Olonne à partir du vendredi 7 juin peut être plus…